Tout savoir sur l’assurance-vie

Afin de mieux préparer l’avenir, l’assurance-vie reste une solution idéale pour fructifier ou constituer un capital sur un court ou long terme. Elle représente l’un des placements les plus appréciés des Français puisqu’on dénombre au moins 62 % des ménages qui détiennent un contrat d’assurance-vie. Comment ça marche ?

Qu’est-ce qu’une assurance vie ?

L’assurance-vie désigne un contrat qui stipule l’engagement de l’assureur à verser un capital ou une rente à un bénéficiaire bien déterminé en contrepartie d’une ou plusieurs primes effectués par le souscripteur.  La clause représente une relation juridique entre le souscripteur, l’assureur et le bénéficiaire. On distingue différents types de contrats d’assurance vie, à commencer par :

  • L’assurance en cas de vie : le capital sera versé à l’assuré en vie une fois que le contrat est à terme selon les modalités fixées lors de l’adhésion.
  • L’assurance en cas de décès : versement du capital au moment du décès de l’assuré peu importe la date des circonstances.

L’assurance-vie demeure une solution adaptée à tous les projets, que ce soit la valorisation de l’investissement, pour les proches, la transmission du patrimoine, la préparation de la retraite ou autres.

Les principales caractéristiques d’une assurance vie

Sur le plan financier, le contrat d’assurance vie fait référence à un placement permettant de détenir des actifs financiers dont la rémunération dépend surtout du type de supports utilisés. Le souscripteur aura le choix entre un investissement des fonds à un seul ou plusieurs compartiments. La fiscalité s’avère intéressante que ce soit lors des rachats ou des avances demandées en cours de route. Par ailleurs, il existe de nombreux produits d’épargne d’où la présence des offres disponibles sur le marché. Par conséquent, le choix du contrat doit-être murement réfléchi en tenant compte des besoins et objectifs patrimoniaux.

Projet loi Sapin 2 : l’échec de la commission mixte paritaire

Aucune solution n’a été prise par les sénateurs et députés concernant le texte commun sur le projet de loi relatif à la transparence et à la lutte contre la corruption. La commission mixte paritaire s’est réunie le 14 septembre afin de trouver un terrain d’entente sur la rédaction de la loi Sapin 2.

                Le déroulement des débats

Selon le sénateur PS du Loiret et membre de la CMP, le point de blocage se localise au niveau des députés et sénateurs sur le registre national des lobbies. D’autres mesures doivent être prises en vue de parvenir à un accord. De ce fait, le texte sera étudié par l’Assemblée nationale en deuxième lecture. Les grandes lignes se focalisent sur un amendement visant à circonscrire le recours à la conception-réalisation et sur les autres offres. Par conséquent, les dispositions, votées en première lecture par le Sénat, reviendront en deuxième lecture devant les députés.

                Les impacts sur l’assurance-vie

D’après cette loi, les assureurs n’auront plus la possibilité de promettre des rendements élevés à leurs clients. Durant la discussion parlementaire, l’article 21 bis stipule un amendement parlementaire soutenu par le gouvernement visant à rétablir un renforcement des prérogatives et la stabilité dans le domaine des assurances. Il met en avant les compétences du Haut conseil de stabilité financière en matière de régulation des activités de crédit et d’assurance. En clair, il est tout à fait possible de suspendre, retarder ou encore limiter l’ensemble ou une partie du portefeuille, le paiement des valeurs de rachat, la faculté d’arbitrage ou le versement d’avances sur contrat. En présences de risque éventuel, la suspension du contrat d’assurance de la plupart des personnes concernées est à effet immédiat. Des mesures radicales qui pourraient surement inquiéter les professionnels, mais se révèlent fort efficaces en cas de crise financière.

L’assurance-vie a le vent en poupe

Selon les chiffres, l’assurance vie a collecté 3, 4 milliards d’euros nets durant le mois de juillet 2016. Les Français sont les premiers à plébisciter la formule en effectuant 12, 3 milliards d’euros de versements avec 8, 9 milliards d’euros de retraits.

                Le placement préféré des Français

Dans l’ensemble, les primes versées apportent habituellement des flux supplémentaires d’épargne. Selon l’économiste et le directeur du Cercle de l’épargne, la  plupart des ménages ont engrangé des sommes importantes sur leurs comptes courants et commencent à les affecter sur des produits d’épargne qu’ils jugent intéressants. La baisse de taux du Plan d’épargne encourage les personnes souhaitant fructifier leur investissement.  La collecte a été forte attrayante en séduisant davantage les épargnants de l’assurance-vie. En comparaison avec les années précédentes, elle ne cesse pas d’augmenter. Cependant, les chiffres risquent de provoquer la déception des compagnies d’assurances. Malgré la diminution des taux, les unités de taux n’arrivent pas atteindre la barre des 20 %. D’ailleurs, les assureurs peinent à convaincre les clients d’abandonner les fonds en euros au profit d’autres supports d’investissement.

                Les fonds en euros en chute libre

D’une manière générale, l’assurance-vie reste un placement à terme d’où l’obligation de souscrire une demande suivant les besoins. Donc, nul besoin d’investir son épargne dans le même support puisqu’il existe aussi des produits bancaires classiques. D’autre part, les fonds en euros rapportent de moins en moins incitant les assureurs à limiter leurs poids face à l’évolution du marché. Les professionnels encouragent ainsi les épargnants à privilégier les différents compartiments d’investissement. Ces derniers demeurent une solution idéale afin de profiter pleinement de l’assurance-vie. De plus, la découverte de la loi Sapin 2 donne au Haut Conseil de stabilité financière la faculté de bloquer ou retarder les versements sur les fonds en euros.

Assurance vie : en fin de cycle ?

Depuis plusieurs années, les assurances vie ont engrangé des fonds assez conséquents en euros et profitent d’un placement favorable. Le montant s’échelonne jusqu’à 1 300 milliards d’euros, soit plus de 80 % des 1 615 milliards d’euros investis. Des millions d’épargnants ont bénéficié de cette formule par le biais de rendements élevés par rapport aux autres placements sans risque accompagné d’une sécurité maximale et une disponibilité permanente de leur épargne.

                Le type d’investissement

L’assurance vie suit des règles bien précises en usant d’une méthodologie convenant aux épargnants ainsi que du côté des assureurs. Le succès s’avère au rendez-vous grâce à une mécanique bien spécifique. Dans l’ensemble, les sommes sont investies en obligations et la délivrance des coupons annuels recouvre l’essentiel du rendement accordé aux épargnants. Par la suite, les assureurs auront la possibilité d’investir en actions, en immobilier ou produits de diversification. Malgré tout, ces actifs sont en partie minoritaires vu la valeur du placement.

                Les fonds en euros peinent à convaincre

En 2016, les fonds en euros dans l’assurance-vie jouissent d’une baisse des taux d’intérêt des obligations s’expliquant par l’achat et la détention des titres. Le niveau des taux obligatoires atteint les moins de 1 %, ce qui change la donne puisque les fonds seront désormais placés à des taux d’intérêt, inférieurs à ceux des portefeuilles constitués. Cela peut engendrer la dégradation de la performance en accélérant la décrue des rendements. La situation représente un risque pour les sociétés d’assurance en déviant les épargnants vers d’autres compartiments d’investissement. Par exemple, Spirica, une filiale du Crédit agricole a pris la décision de limiter à 75 % les versements apprêtés au fonds en euros de ses contrats. Dans le cadre de la gestion de patrimoine, la plupart des intervenants utilisent des méthodes plus radicales en refusant simplement les versements jugés trop importants.