Comment choisir son contrat d’assurance-vie ?

Actuellement, on découvre beaucoup de contrats ainsi qu’un grand nombre d’assureurs d’où la difficulté de choisir la meilleure offre. D’emblée, la sélection dépend des objectifs à atteindre, du projet en question ou du montant initial à investir. Voici quelques conseils pratiques :

                Déceler ses besoins

Afin de trouver une formule attrayante, le contrat d’assurance-vie doit répondre aux attentes. Elle convient aux personnes qui veulent préparer leur retraite en constituant un capital par le biais de versements libres ou programmés. L’assurance-vie donne au souscripteur, l’opportunité  de valoriser son épargne à moyen ou à long terme. Cela s’explique par des placements réguliers qui peuvent être valorisés au fil du temps. En matière de gestion financière, l’assurance permet de personnaliser l’allocation sur les fonds en euros sécuritaire ou les marchés actions. Dans le cas où le souscripteur désire protéger ses proches et transmettre son patrimoine, l’assurance-vie profite d’une fiscalité bien spécifique. Une autre alternative s’offre à lui, le mécanisme de donation en désignant un ou plusieurs bénéficiaires.

                Les supports financiers disponibles

L’assurance-vie offre un éventail de solutions d’investissements  selon les risques et le niveau de performance. Le contrat d’assurance renferme deux types de supports :

  • Le fonds en euros : en majorité, les fonds sont investis en obligations et le capital reste garanti par l’assureur peu importe les performances des marchés financiers. Le souscripteur bénéficie d’un rendement annuel minimum accompagné d’éventuelles participations.
  • Les unités de compte ou UC : cela concerne essentiellement des supports immobiliers et produits structurés. Sa valeur est susceptible de diminuer ou augmenter en fonction de la vie économique. De ce fait, les sommes investies ne sont nullement garanties d’où une possibilité de perdre en capital.

La sélection repose uniquement sur le profil de l’investisseur et de l’horizon de placement en tenant compte des modes de gestion.

Assurance vie ou livret A, lequel choisir ?

D’après les informations, le mois de juillet 2016 a été très profitable pour l’assurance-vie et le livret A. Sur le plan des produits d’épargne, la plupart des épargnants préfèrent la  méthode générant moins de contraintes et pouvant rapporter le maximum dans les prochaines années. Alors quelle est la meilleure formule afin de placer son argent ?

                Différence entre l’assurance vie et le livret

Avec un taux de 0, 75 % et un plafond d’investissement de 22 950 €, le livret A offre de nombreux avantages indéniables. Il représente surtout un placement défiscalisé dont les intérêts seront exonérés d’impôts. De plus, l’argent sera disponible immédiatement via un retrait ou un virement vers un compte courant. Quant à l’assurance vie,  la rémunération est largement attractive par rapport au livret A. Elle dépasse les 3 % qui n’accompagnent aucun plafond de versement permettant de diversifier son épargne. Toutefois, l’indemnité n’est nullement défiscalisée et les intérêts ainsi que les plus-values seront imposés lors d’un rachat. Afin de retirer l’argent, le principal concerné aura l’obligation de souscrire une demande à son assureur impliquant un délai d’attente assez contraignant.

                Les critères de choix à prendre en compte

Dans l’ensemble, le livret A et l’assurance-vie sont tous deux utilisés à des usages divers selon le type de placement. Concernant le livret A, celui-ci ne génère pas de sommes conséquentes, mais facilite l’accès à son épargne à tout moment. Ce qui signifie qu’on peut très bien en disposer suite à des imprévus ou problèmes au quotidien. Contrairement à l’assurance vie qui reste un placement sur la durée. Elle convient parfaitement aux personnes désireuses de réaliser des projets à court ou long terme. De ce fait, il est judicieux de déceler ses besoins en effectuant les démarches nécessaires en vue de profiter pleinement des privilèges.

Assurance vie : en fin de cycle ?

Depuis plusieurs années, les assurances vie ont engrangé des fonds assez conséquents en euros et profitent d’un placement favorable. Le montant s’échelonne jusqu’à 1 300 milliards d’euros, soit plus de 80 % des 1 615 milliards d’euros investis. Des millions d’épargnants ont bénéficié de cette formule par le biais de rendements élevés par rapport aux autres placements sans risque accompagné d’une sécurité maximale et une disponibilité permanente de leur épargne.

                Le type d’investissement

L’assurance vie suit des règles bien précises en usant d’une méthodologie convenant aux épargnants ainsi que du côté des assureurs. Le succès s’avère au rendez-vous grâce à une mécanique bien spécifique. Dans l’ensemble, les sommes sont investies en obligations et la délivrance des coupons annuels recouvre l’essentiel du rendement accordé aux épargnants. Par la suite, les assureurs auront la possibilité d’investir en actions, en immobilier ou produits de diversification. Malgré tout, ces actifs sont en partie minoritaires vu la valeur du placement.

                Les fonds en euros peinent à convaincre

En 2016, les fonds en euros dans l’assurance-vie jouissent d’une baisse des taux d’intérêt des obligations s’expliquant par l’achat et la détention des titres. Le niveau des taux obligatoires atteint les moins de 1 %, ce qui change la donne puisque les fonds seront désormais placés à des taux d’intérêt, inférieurs à ceux des portefeuilles constitués. Cela peut engendrer la dégradation de la performance en accélérant la décrue des rendements. La situation représente un risque pour les sociétés d’assurance en déviant les épargnants vers d’autres compartiments d’investissement. Par exemple, Spirica, une filiale du Crédit agricole a pris la décision de limiter à 75 % les versements apprêtés au fonds en euros de ses contrats. Dans le cadre de la gestion de patrimoine, la plupart des intervenants utilisent des méthodes plus radicales en refusant simplement les versements jugés trop importants.

Apicil limite l’accès à ses fonds en euros

Après Spirica, c’est Apicil qui décide de refuser les versements à 100 % sur ses fonds en euros dans l’assurance-vie. L’information a fait mouche mettant en œuvre une nouvelle disposition sur l’ensemble des fonds euros. L’assureur lyonnais stipule que chaque versement doit afficher au minimum 30 % en unités de comptes (OPCVM, SCPI, OPCI, produits structurés).

                Une décision qui change la donne

Plusieurs sources ont déjà relayé le renseignement valorisant ainsi la limitation de tous les types d’investissement. Il ne sera plus possible de placer plus de 70 % sur Apicil Euro Garanti lors de la souscription pour un complémentaire versement ou un arbitrage. Elle concerne également toutes les assurances-vie Apicil avec les contrats Frontière Efficiente, Liberalys Vie, Performance Absolue et les contrats distribués par les courtiers web comme la Bourse Direct Vie, Linxea Zen et Frontière Efficiente. Il faut rappeler qu’Apicil Euro Garanti affichait un rendement de 2, 90 % de frais de gestion durant l’année 2015.

                Des restrictions qui attirent d’autres assureurs

Dans le domaine de l’assurance-vie en ligne, Spirica a été le premier à introduire ce type de délimitation. Par la suite, seuls les fonds en euros secondaires étaient disponibles sous condition d’investissement en UC ou unités de compte. Il faut dire que ce fonds apporte un rendement avantageux et largement profitable. Depuis début septembre, les titulaires de contrats encadrés par Spirica ne peuvent investir que 75 % d’un versement sur les fonds en euros. La concurrence pourrait très bien adopter cette disposition. En effet, les assureurs actifs sur le marché de l’épargne en ligne sont sur le point de se pencher sur la question et modifier leur mode de fonctionnement dans les prochains mois à venir. Rappelons que Generali Vie a déjà limité l’accès à ses fonds en euros principal depuis fin 2015.

Le mode de fonctionnement de l’assurance vie

La majorité des ménages souscrivent une assurance-vie afin de protéger leur proche et préparer leur retraite. Elle offre de nombreux atouts sur le plan fiscal et financier en respectant des modalités bien spécifiques.

                Les démarches à suivre

La formalité débute par la souscription du contrat dont la date reste une importance cruciale puisqu’elle est prise en compte dans le traitement fiscal des produits. Ensuite, le  type de versements demeure un élément essentiel dans le choix d’un contrat d’assurance-vie. On distingue le versement unique, libre ou programmé. Ce dernier demande au souscripteur de déterminer le montant minimum et la fréquence des versements. Le principal intéressé aura l’occasion de faire un rachat à tous moment où il peut réaliser un retrait partiel ou total du capital investi. En prélevant la totalité des sommes investies, le contrat sera clôturé d’une manière définitive. En choisissant un contrat multisupport, il est possible d’effectuer des arbitrages entre les supports. La formule permet de transférer d’un fonds à un autre l’ensemble ou une partie du capital. Quant aux avances, elles reposent sur les besoins et le montant accordé par l’assureur. Généralement, le contrat d’assurance-vie génère des frais sur les versements, la gestion, le coût d’arbitrage et les autres charges supplémentaires.

                Les points à retenir

Le contrat d’assurance-vie met en exergue la désignation d’un ou plusieurs bénéficiaires du capital garanti en cas de décès de l’assuré. Dans le domaine de la fiscalité, elle reste très avantageuse sur les rachats en cours de vie du contrat ou la transmission en cas de décès. Il est fortement recommandé de conserver le contrat au moins 8 ans en vue d’améliorer  la fiscalité. Avant de prendre une décision, mieux vaut faire appel à un conseiller spécialisé notamment dans les cas d’exonération.