La majorité des ménages souscrivent une assurance-vie afin de protéger leur proche et préparer leur retraite. Elle offre de nombreux atouts sur le plan fiscal et financier en respectant des modalités bien spécifiques.
Les démarches à suivre
La formalité débute par la souscription du contrat dont la date reste une importance cruciale puisqu’elle est prise en compte dans le traitement fiscal des produits. Ensuite, le type de versements demeure un élément essentiel dans le choix d’un contrat d’assurance-vie. On distingue le versement unique, libre ou programmé. Ce dernier demande au souscripteur de déterminer le montant minimum et la fréquence des versements. Le principal intéressé aura l’occasion de faire un rachat à tous moment où il peut réaliser un retrait partiel ou total du capital investi. En prélevant la totalité des sommes investies, le contrat sera clôturé d’une manière définitive. En choisissant un contrat multisupport, il est possible d’effectuer des arbitrages entre les supports. La formule permet de transférer d’un fonds à un autre l’ensemble ou une partie du capital. Quant aux avances, elles reposent sur les besoins et le montant accordé par l’assureur. Généralement, le contrat d’assurance-vie génère des frais sur les versements, la gestion, le coût d’arbitrage et les autres charges supplémentaires.
Les points à retenir
Le contrat d’assurance-vie met en exergue la désignation d’un ou plusieurs bénéficiaires du capital garanti en cas de décès de l’assuré. Dans le domaine de la fiscalité, elle reste très avantageuse sur les rachats en cours de vie du contrat ou la transmission en cas de décès. Il est fortement recommandé de conserver le contrat au moins 8 ans en vue d’améliorer la fiscalité. Avant de prendre une décision, mieux vaut faire appel à un conseiller spécialisé notamment dans les cas d’exonération.